La banque en bref

La Société Tunisienne de Banque

 

La Société Tunisienne de Banque est née au lendemain de l'indépendance. Entrée en activité le 26 mars 1958, c'est le premier établissement bancaire spécifiquement tunisien conçu afin de contribuer efficacement au développement économique et social du jeune Etat indépendant et ce, dans un contexte de désinvestissement, de désorganisation du marché de crédit et d'une véritable hémorragie de capitaux vers l'étranger.


La Société Tunisienne de Banque pionnière dans le développement du pays


La création d'un établissement bancaire spécifiquement Tunisien, conçu de façon à répondre aux exigences de la situation devenait vitale. La Société Tunisienne de Banque était donc créée sous forme d'une société d'économie mixte au capital social de 10.000 dinars et dans lequel l'Etat participait à concurrence de 52%.

Tout au long de son histoire, la Société Tunisienne de Banque a vu ses fonds propres évoluer à un rythme soutenu notamment, par l'accomplissement de quatorze augmentations de son capital dont huit en numéraire.

La Société Tunisienne de Banque s'est, jusqu'au milieu des années soixante dix, préoccupée de l'épargne afin de la mobiliser au service du développement économique du pays et progressivement, la Tunisie se désengageait vis à vis de l'étranger et l'épargne nationale relayait l'aide extérieure dans le financement du développement.

Parallèlement, la Société Tunisienne de Banque s'est imposée sur le marché de crédit en dispensant de plus de 30 % des concours à l'économie, confortant ainsi sa polyvalence en tant que banque de dépôt, d'affaires et de développement tout à la fois. A ce titre, l'Etat Tunisien lui a confié la gestion des fonds spéciaux d'origine étrangère ou publique et grâce à son vaste réseau international de correspondants qui touche les plus grandes banques, la banque a toujours recherché les sources de financement les plus adaptées aux besoins des promoteurs. La Société Tunisienne de Banque a été l'initiatrice des plus grands projets dans les secteurs de l'industrie, du tourisme, de l'agriculture et du commerce. Elle a été également à l'instigation de la création de la Bourse des valeurs mobilières de Tunis ainsi qu'à la législation sur les SICAV.

Progressivement et sur le plan commercial, la Société Tunisienne de Banque s'est affirmée comme une banque active qui lance des opérations de promotion, crée des besoins et provoque la demande. En quelques années, la Société Tunisienne de Banque a été amenée à dépasser son rôle traditionnel de banquier en participant à toutes les affaires jugées d'intérêt national.

Cette politique donnait rapidement des résultats probants. C'est ainsi, que s'est développé le Groupe STB qui est considéré, pendant déjà plus d'une trentaine d'années, comme l'un des plus importants dont les ramifications ont touché les secteurs d'activités les plus divers. Les filiales de la Société Tunisienne de Banque couvrent en effet, un éventail de secteurs trés diversifiés qui reflètent la structure économique du pays.

La Société Tunisienne de Banque a été, en outre, la première banque à favoriser les investissements des projets orientés essentiellement vers l'exportation et les secteurs économiques en expansion.


La Société Tunisienne à l'écoute de sa clientèle 


La Société Tunisienne de Banque a toujours adopté une stratégie commerciale axée sur le développement de ses produits et services et l'amélioration de la qualité de ses prestations.

A partir de 1993 et dans le cadre de l'amélioration des services rendus à sa clientèle, la Société Tunisienne de Banque a, la première, procédé à l'exploitation d'une dizaine de distributeurs automatiques de billets et dans une seconde étape de plusieurs guichets automatiques de banque, de terminaux de paiement électronique tout en se dotant d'un serveur de monétique considéré comme un joyau technologique sur la place financière en Tunisie.

Dotée d'un réseau d'agences, de bureaux et de box de change le plus étendu et le plus important du pays lui permettant de cibler les différentes catégories socio-professionnelles de la clientèle, la Société Tunisienne de Banque a continué d'innover, notamment dans les domaines de la banque directe et ceux liés à l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Toujours au diapason des nouvelles adaptations de l'économie, la Société Tunisienne de Banque, riche de ses traditions et de son expérience et afin de fidéliser sa clientèle, d'augmenter sa rentabilité et de diversifier ses produits financiers, créa, outre la SICAV Investisseur, une Sicav Obligataire, dénommée Sicav l'Epargnant. Par ailleurs, la Banque a fondé, en 2001, la première Sicar du pays.


La Société Tunisienne de banque partenaire incontournable des relations internationales 


La Société Tunisienne de Banque a ouvert la voie à la coopération internationale en s'intégrant pleinement dans le système financier international à travers son vaste réseau de correspondants, de partenaires et de relations sur les différentes places extérieures.

La Société Tunisienne de Banque a développé ses relations avec la France et les pays de l'Europe occidentale traditionnellement partenaires de la Tunisie, mais a également joué un rôle prépondérant en Afrique en participant au financement de nombreuses banques africaines et en leur offrant son assistance technique.

L'expérience de banque internationale lui a permis de s'adapter aux différents contextes géo-économiques et son réseau de correspondants qui s'étend aux quatre coins du monde a entraîné un volume substantiel d'exportations, d'importations et de transferts financiers. La Société Tunisienne de Banque a été le premier établissement financier tunisien à créer sa salle des marchés en devises en 1992, structure moderne unique en son genre en Tunisie. L'innovation technologique au niveau de son équipement, les procédures de travail appliquées par le personnel trié parmi les cadres de la Banque maîtrisant les techniques des finances internationales, les langues étrangères et le trading permettent d'assurer plus de célérité et d'efficience dans l'exécution des opérations.


La Société Tunisienne de Banque exemple de modernisation du secteur bancaire 


Dans le cadre du plan de restructuration et de modernisation du secteur bancaire, la Société Tunisienne de Banque a procédé, dès la fin des années quatre vingt dix, à une restructuration profonde qui lui a permis de continuer de jouer un rôle de premier plan dans le financement de l'économie nationale et de s'engager pleinement dans le processus de mise à niveau des entreprises industrielles nationales initié par les autorités gouvernementales afin de faire face aux exigences de la globalisation des échanges.

En 2000, la Société Tunisienne de Banque a fusionné avec deux banques de développement la Banque de Développement Economique de Tunisie et la Banque Nationale de Développement Touristique. La structure qui a émergé, en l'occurrence la Société Tunisienne de Banque, nouvelle version, est dotée d'une force compétitive plus conséquente grâce à une meilleure efficience et une plus grande synergie des moyens et des compétences. Elle est classée parmi les premières banques du Maghreb et du Continent Africain.


La Promotion des Ressources Humaines 

La Banque a toujours adopté une approche qui concilie les dimensions économique et sociale, ce qui constitue un facteur important de développement. Une attention particulière est ainsi accordée aux efforts qui visent le renforcement du consensus social et l'ancrage d'une culture de solidarité.

Par ailleurs, la Banque essaie constamment de mettre ses moyens humains au niveau des objectifs assignés. La formation et la spécialisation du personnel sont donc un souci constant, son Centre de formation intégré assure chaque année plusieurs actions orientées vers le développement des connaissances techniques et professionnelles du personnel.

Forte de ses atouts et évoluant dans un environnement de plus en plus concurrentiel orienté vers une clientèle de plus en plus exigeante, la Société Tunisienne de Banque a mis en oeuvre les moyens nécessaires pour la consolidation de ses métiers, la diversification de ses produits, l'optimisation de sa base commerciale, la modernisation du réseau d'exploitation et l'ouverture à des nouveaux métiers.